Malgré l’ensemble des crises récentes dans le monde (Covid, guerres en Ukraine et à Gaza, inflation, Brexit etc), la mobilité mondiale des étudiants poursuit sa croissance dans les principaux pays d’accueil. Découvrez dans cet article de NexGen Partners tout ce qu’il faut savoir sur cette enquête de Campus France.
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La mobilité étudiante en 2021 était à l’arrêt à cause de la COVID 19
D’après les données de l’Unesco, l’OCDE et Eurostat (UOE) sur l’année 2021, la mobilité étudiante mondiale a été stoppée par la Covid-19, avec seulement + 0,2 % entre 2020 et 2021, soit 6,4 millions d’étudiants mobiles. En effet, ce sont les mesures de confinement de restrictions des déplacements, qui ont entravé la mobilité sortante, principalement en provenance d’Asie. Par exemple, la Chine, 1er pays d’origine avec plus d’un million d’étudiants mobiles, avait vu une baisse de 6 % du nombre d’étudiants qui sont partis en mobilité entre 2020 et 2021.
Cette baisse a eu des répercussions sur les pays d’accueil des étudiants internationaux, comme les États-Unis où il y a eu une baisse de 13 % par rapport à 2020 du nombre d’étudiants internationaux venus. Le chiffre était encore plus élevé en Australie, avec une baisse de 17 %.
À l’inverse, certains grands pays d’accueil ont attirer plus d’étudiants internationaux dans cette année si particulière : le Royaume-Uni (+9 %), les Pays-Bas (+9 %). ou la Turquie (+21 %)
A noter : La France avait eu un nombre stable d’étudiants internationaux accueillis (+0,2 % en un an, comme la progression mondiale moyenne).
Après la Covid, les politiques d’accueil ont repris de manière différente selon les pays
Les États-Unis ont connu une reprise assez marquée pour l’année 2022-2023, avec une hausse de 12%, qui était déjà précédée d’une hausse de 4% pour l’année 2021-2022, par rapport à 2020-2021. Cette dynamique forte a été semblable au Royaume-Uni (+12 % en 2021- 2022 par rapport à 2020-2021) et Australie (+28 % en 2023 par rapport à l’année précédente.)
A savoir : certains pays ont décidé comme le Canada de limiter le nombre de vis de délivrances. D’autres pays comme l’Australie souhaite augmenter les frais de visa étudiant. Cependant, certains pays veulent augmenter le nombre d’étudiants étrangers, comme l’Irlande (+10%).
La France connait une progression mesurée de la mobilité
La situation française est plus mesurée que celle des autres pays. En effet, il y a eu une année de reprise rapide de la mobilité vers la France (+8 % d’étudiants étrangers entre 2021 et 2022 par rapport à 2020-2021), mais la hausse a ralenti l’année suivante pour n’être que de 3% sur l’année 2022-2023.
A noter : Entre 2017 et 2022, la croissance des effectifs accueillis est de 17 %.
Pour être plus précis, les effectifs d’étudiants internationaux croissent à différents rythmes : l’Europe continentale (+21 %) et l’Afrique subsaharienne (+34 %) sont les deux zones où il y a le plus d’étudiants internationaux qui viennent en France. La mobilité depuis l’Afrique du Nord combinée au Moyen-Orient a connu une augmentation de 16 %, se situe dans la croissance moyenne. Par contre, les effectifs d’Asie et d’Océanie ont baissé de 3 % sur la période.
Par ailleurs, les cinq premières origines des étudiants accueillis en France sont le Maroc, l’Algérie, la Chine, l’Italie et le Sénégal. De plus, les effectifs de certains pays progressent fortement entre 2017 et 2022 : Liban (+103 %), Bénin (+78 %), Italie (+50 %), Espagne (+48 %) et Portugal (+31 %)
Enfin, les universités accueillent la majorité des étudiants de nationalité étrangère (64 %), suivies des écoles de commerce (14 %) et des écoles d’ingénieurs (7 %). Notons que les effectifs d’étudiants internationaux des écoles de commerce connaissent une croissance 80 % sur 5 ans.
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